
Quand le cœur se déchire en silence
Sous les cris de l’enfant intérieur
A quoi bon lutter contre l’évidence
Les blessures ont encore de belles heures
Un pansement, petit enfant beau,
Des bisous magiques efface-bobos
Tu as le droit d’avoir peur
Tu as le droit d’avoir pleurs
Quand il ne reste que la tristesse
D’avoir cru au cœur en liesse
A quoi bon s’acharner – soupirs –
A vouloir dessiner des sourires
Une sucette colorée, petit enfant dévasté,
Des paillettes à saupoudrer dans tes yeux
Tu as le droit d’être aimé
Tu as le droit d’être heureux
